Home » Vie quotidienne » Pourquoi c’est moins cher sur les marchés ?

Pourquoi c’est moins cher sur les marchés ?

Faire ses emplettes sur les marchés est depuis l’existence de ces derniers, une tradition encore d’usage jusqu’à nos jours. Il est toujours apprécié les rencontres sur ces lieux, l’ambiance particulièrement conviviale qui y règne ainsi que les produits de grande qualité qui sont proposés parmi les stands. Mais encore, il n’y a pas que cette véritable expérience humaine qui attire les consommateurs à acheter chez les forains plus qu’en boutiques ou aux rayons d’un hypermarché. L’avantage du rapport qualité et prix est également recherché dans cette pratique. En effet quelques éléments contribuent à ce que les prix des marchandises sur les étals des marchés soient plus abordables qu’ailleurs.

Les charges fonctionnelles

acheter-marchéIl est normal et de toute logique que les marchands forains puissent proposer des prix de leurs produits nettement moins chers que les commerçants en boutiques ou encore les hypermarchés. Effectivement en ce qui concerne les fruits et légumes bio par exemple, les agriculteurs qui exposent directement les fruits de leur production supportent moins de charges fonctionnelles en comparaison avec ses concurrents revendeurs. Les marchands fermiers ne sont pas tenus de payer des charges salariales comme la rémunération de cadres, d’agents commerciaux et autres employés de bureaux.

En général, ils sont leur propre patron et leur propre employé. Son conjoint ou une personne de sa famille lui vient en aide sans pour autant représenter une lourde charge pour son business. Ce qui n’est pas évidemment le cas des hypermarchés avec leurs dizaines de personnels salariés. Les boutiques sont en outre forcées de prendre en ligne de calcul en plus de leur prix de revient auprès des producteurs de produits bio, le coût de tous les éléments indispensables depuis l’agriculteur jusqu’à la mise en rayon des produits.

La question du stockage des produits

Les commerçants ambulants, comme leurs noms les qualifient si bien, sont des vendeurs non sédentaires. Ils auront donc tout intérêt à ce que les produits provenant de leur terre ou de leur élevage soient liquidés au maximum pendant les jours de marché forain. En principe, le stockage de marchandises dans quelques entrepôts frigorifiques ne figure pas pour ainsi dire dans leur méthode de travail. Ils ne présenteront sur leurs étals que des produits de première fraîcheur et n’ont besoin pour leur stand que peu d’investissement en matériel : un ou deux parasols forain, un étal, quelques cagettes et bien sûr la traditionnelle camionnette.

Ce qui fait que sur les marchés, les prix sont plutôt proposés pour encourager l’achat et ainsi ils sont largement abordables pour chaque budget. Tout le contraire de la méthode dans les hypermarchés. En général, ces derniers stockent une grande quantité de produits dans leurs entrepôts qui mettent des semaines voire des mois pour sortir en rayons. Les hypers misent également sur cette longue durée de stockage pour avoir le contrôle sur leurs prix.

Le jeu du marchandage sur les marchés

Le contact entre les producteurs et les clients sur les marchés est très propice au jeu du marchandage ! Surtout que les gens savent qu’aux stands des marchés forains se trouvent les bonnes affaires. Les clients aiment à chipoter sur les prix, essayent de marchander autant qu’ils peuvent pour tenter de décrocher une remise aussi petite soit-elle mais une remise quand même ! Les vendeurs de leur côté, dans le souci de satisfaire au mieux leur clientèle veulent bien accorder une petite baisse de prix. Un phénomène quasiment introuvable dans les hypermarchés et boutiques.